La Provence le 27/07/2013 - Le coup de cœur de notre rédaction : COSI FAN TUTTE ****
S’amuser avec l’opéra sans le dévoyer, en lui inoculant des respirations burlesques ciselées. Voilà l’enjeu de la Cie l’Envolée Lyrique, qui présente au Petit Louvre « Cosi fan tutte » de Mozart et Da Ponte. Dans une mise en scène qui mise sur une énergie d’horlogerie, Henri de Vasselot y fait siens les codes de la commedia dell’arte (énergie, masques, accents exotiques). Les six interprètes chantent, théâtralisent, jouent des instruments, font des combats d’épée. Le tout en maintenant à flots une exigence vocale de grande qualité.
La Nouvelle République le 22/10/2012 - La Prouesse Théâtrale de « Cosi fan tutte »
La version de l'opéra-bouffe de Mozart par la compagnie l'Envolée Lyrique a dépassé tout ce qu'on peut imaginer en humour, fantaisie, burlesque, dynamisme et gaité. Permettre aux personnages de «Cosi fan tutte» de s'exprimer avec autant de liberté, il faut oser ! Une gestuelle suggestive, parfois acrobatique, un langage imagé, bourré de clins d'œil et d'anachronismes de bon goût : la mise en scène de ce spectacle est tout simplement époustouflante. Entre émerveillement et rire, cette soirée avait de quoi enthousiasmer l'auditoire qui a témoigné son plaisir par ses ovations. On notera la véritable prouesse de ces artistes lyriques de haut niveau. Un spectacle à ne pas manquer dès qu'il apparaît sur une affiche.
Médiapart le 13/07/2013.
L’adaptation et la mise en scène contemporaines de Cosi Fan Tutte, par Henri de Vasselot, rendent hommage à Mozart. La Compagnie l’Envolée Lyrique nous réjouit les sens. Le spectateur est projeté dans l’œuvre de Mozart et de Da Ponte, propice à l’amusement des conventions théâtrales. Il est entraîné avec eux dans leur joyeuse mascarade, dans une réelle cohésion entre la scène et la salle.
Reg’arts Magazine le 26/07/2013
La compagnie l’Envolée Lyrique s’est donné pour but de rendre l’opéra accessible à tous. Pour sa première réalisation, elle a d’emblée réussi son pari. Leur version de l’opéra de Mozart est en effet des plus jubilatoires, alliant modernité de ton des intermèdes parlés, avec maints clins d’œil et anachronismes, tout en respectant à la lettre la partition de Mozart. Costumes d’époque ravissants, perruques, décors ingénieux de paravents mobiles agrémentent le plaisir des yeux tandis que celui de oreilles est comblé par les voix lyriques des interprètes, tous aussi excellents chanteurs que comédiens chevronnés.